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HISTOIRE
DU COLLEGE SAINT-HADELIN (2)
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Les cent premières années
du Collège Saint-Hadelin de Visé
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1881:
le premier directeur, l’abbé
Demarteau
L'acte de naissance du Collège est
significatif. Si en juillet 1880, sur fond
de guerre scolaire, l'évêque
de Liège Mgr Doutreloux confie à
l'Abbé Demarteau la mission de diriger
un Collège épiscopal à
Visé, il faut attendre le 1er octobre
1881 pour voir les premiers élèves
suivre les cours à Saint-Hadelin.
Ce n'est pas que les choses aient traîné,
bien au contraire! En fait, l'abbé
Demarteau ne parvient pas à se satisfaire
pleinement de la proposition de son évêque
qui lui a assigné une vaste demeure
située rue Haute: la Renaissance,
l'actuel local de la gilde des Arquebusiers.
Le bâtiment paraît d'emblée
trop étriqué au premier directeur
d'une institution qui n'a pas encore vu
le jour. Après force négociations,
probablement délicates, le jeune
abbé finit par obtenir de Mgr Doutreloux
l'autorisation de construire un nouveau
bâtiment, mais la charge lui incombe
de réunir les fonds nécessaires.
C'est le sénateur Gustave van Zuylen
qui donnera le terrain bordant ce que l'on
appelle alors la route de Mouland. Grâce
aux dons d'autres généreux
mécènes et aux propres deniers
de l'abbé Demarteau, le Collège
va sortir de terre en moins de six mois:
la première pierre est bénie
le 30 mai, la première messe de rentrée
est célébrée le 1er
octobre. Lors de sa première rentrée,
le Collège accueille 17 élèves.
L'internat ouvre au printemps et héberge
11 pensionnaires. En octobre 1882, lors
de sa deuxième rentrée, le
Collège voit sa population quadrupler:
75 élèves sont inscrits. Les
soeurs franciscaines de sainte Elisabeth
répondent à la demande de
l'abbé Demarteau et viennent du Grand-Duché
pour aider à l'internat.
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1889: le deuxième directeur, l’abbé
Bovens
Lorsque, en 1889, l'abbé Bovens succède
à l'abbé Demarteau, il prend la
direction d'un établissement qui compte
128 élèves: 80 externes et 48 internes.
Manifestement, Saint-Hadelin a pris son essor.
L'abbé Bovens poursuit l'extension du Collège.
En 1892, il double quasiment la surface d'occupation
en prolongeant le bâtiment, en direction
de Mouland, d'un nouveau bras comportant, au rez-de-chaussée,
une salle d'étude (l'actuelle salle d'éducation
physique); au premier, des appartements pour les
prêtres et, au second, des dortoirs. L’abbé
Bovens étend également l'offre d'enseignement.
Il ouvre une classe de poésie (cinquième),
trois années professionnelles et une "année
préparatoire aux écoles techniques
et commerciales" qui seront enrichies en
1894 par une section agricole. Le pari est gagné.
En 1902, le Collège compte 250 élèves,
dont la moitié d'internes. L’année
précédente est posée la première
pierre d'une merveille architecturale qui marquera
bien des générations d'élèves.
Fleuron néo-gothique par la richesse des
arts et techniques qui y sont mis en oeuvre -
maçonnerie, peintures, boiseries, sculptures,
orfèvrerie -, la chapelle est consacrée
en 1903.
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1907: le troisième directeur,
l’abbé Goffin
L'abbé Goffin prend le relais en 1907.
S'il n'a pas été un grand bâtisseur,
il est par contre parvenu à sauvegarder
l'oeuvre de ses devanciers et à préserver
Saint-Hadelin des ravages de la première
guerre mondiale. A Visé, ce ne fut pas
un vain mot. Transformé en hôpital
de la Croix-Rouge, le Collège a échappé
à l'incendie que les Allemands ont bouté
à la ville le 15 août 1914. D'autre
part, le Collège accueillera, cachera et
abritera dans ses caves le buste reliquaire et
la châsse de saint Hadelin sauvés,
grâce à l'action de l'abbé
Goffin, de l'abbé Lenssen et de plusieurs
Visétois courageux, de l'incendie qui ravagera
la Collégiale le 10 août 1914. C'est
sous ce directorat qu'est créée
la classe de rhétorique (sixième),
dernier maillon dans la filière des études
au Collège. L'abbé Goffin devient
doyen de Visé à la fin de la guerre.
L'objectif des trois premiers directeurs, animés
d'une vision à long terme, est clair: doter
le Collège des infrastructures et des filières
d'études nécessaires pour devenir
un centre d'enseignement solide.
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1919: L'abbé Fortemps
sera, à partir de 1919, le quatrième
directeur de Saint- Hadelin. En 1922, il adjoint
au Collège le bâtiment de l'Institut,
école primaire le jour et école
industrielle le soir. Situé à l'angle
de la rue des Déportés et de la
rue Saint-Hadelin, le bâtiment existe toujours
et n'a quasiment pas changé. Il est occupé
actuellement par les deuxièmes années
du secondaire.
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1928:
C'est à l'abbé Tielen,
promu en 1928 cinquième directeur du Collège,
que l'on doit la dernière extension spectaculaire
des bâtiments. Il est à l'origine
de l'aile méridionale: réfectoire,
salle des professeurs, cuisine (actuellement les
locaux de … sciences ), quartier des soeurs
et surtout la splendide salle des fêtes
qui a connu de très nombreuses manifestations
culturelles au cours de l'histoire du Collège,
dont le célèbre "spectacle
des rhétos", point d'orgue, avec le
voyage pascal, de la dernière année
d'études dans les murs de Saint-Hadelin.
Sous le directorat de l'abbé Tielen, le
Collège voit sa population passer à
415 élèves, dont 135 internes. Elément
marquant pour la vie du Collège : c'est
en 1931 qu'est créée la XIXe BM,
unité scoute dont l'histoire a été
intimement liée à celle de Saint-Hadelin.
Ce sont des centaines d'élèves du
Collège qui vont prendre part aux activités
de l'unité qui, encore aujourd'hui, compte
des élèves de Saint-Hadelin dans
ses animateurs. La " salle des fêtes
", doux euphémisme typiquement scolaire
pour désigner une magnifique salle culturelle,
constitue un atout évident pour une école.
La première représentation, l'année
de son inauguration, fut celle de l'Avare de Molière.
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1935:
le sixième directeur, l’abbé
de Fooz
L’abbé de Fooz, devenu en 1935 le
sixième directeur, ne dote pas Saint- Hadelin
de nouveaux bâtiments : le Collège
est désormais largement pourvu. Il n'en
est pas moins animé par le tempérament
constructeur de ses devanciers. Il lance le projet
très audacieux pour l'époque d'un
magnifique bassin en plein air qui assurera l'éducation
à la natation de centaines d'élèves
et fera le bonheur, pendant les vacances, de milliers
de Visétois. Sobre et solide construction
de béton, dotée de 60 cabines, d'un
tremplin impressionnant, de starting-blocks, la
piscine n'en a pas moins une certaine majesté.
Elle résistera au temps et aux contingences
économiques jusqu'aux grands travaux de
rénovation de 1990, date à laquelle
elle sera remblayée. Le terrain sera alors
recouvert de terre et arboré. Rares sont
les élèves du Collège à
se douter, quand en été ils mangent
sur la pelouse, qu'ils sont sur un vieux bassin
de natation. Aussi rares étaient d'ailleurs
à l'époque les nageurs à
savoir qu'ils s'ébattaient au-dessus d'une
boulangerie, d'une menuiserie et des locaux scouts
que l'abbé de Fooz avait pris soin de faire
aménager dans les soubassements de la piscine
dus au dénivelé du terrain. La piscine
contribuera à l’énorme succès
du Collège qui, passant à 450 élèves,
dont 260 internes, fut alors, en terme de population
et d'instruction, un des plus grands du diocèse
et même du pays. C'est également
à l'abbé de Fooz que l'on doit l'extension
des cours de récréation. On dirait
actuellement que ce directeur avait la main verte
: il aménage les parterres et les pelouses
devant la façade, le long de la rue de
Maastricht. Une grotte votive à Notre-
Dame de Lourdes a longtemps existé là-bas.
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1940-1941: le septième directeur,
l’abbé Jacobs
De la même manière que l'abbé
Goffin a préservé le Collège
des affres de la première guerre, l'abbé
Jacobs le préserve de celles de la deuxième.
L'intervention de cet homme providentiel et
de caractère, parfait polyglotte, sauve
véritablement, en mai 40, en février
43 et en mars 45, le Collège de dangers
suffisamment graves pour mettre un terme à
l'existence de l'institution. Cité-martyre
lors de la grande guerre, Visé est évacuée
de tous ses habitants à l'annonce de
l'offensive allemande. Abandonné dans
la précipitation, le Collège est
livré à la rapine de l'occupant
et lui sert de cantonnement. Professeur au Collège
d'Eupen, fermé dès le déclenchement
des hostilités, l'abbé Jacobs
se rend à l'évêché
pour se mettre à la disposition de ses
supérieurs qui lui confient la mission
de réorganiser le service paroissial
pour les Visétois de retour dans leurs
foyers après les premiers jours de la
tourmente et privés de leur doyen, hospitalisé,
ainsi que de leurs deux vicaires, mobilisés.
La manière dont l'abbé Jacobs
s'y prend pour sauver Saint-Hadelin ne manque
pas d'audace et de finesse psychologique. Arrivant
au Collège, le découvrant occupé
par les Allemands, il interpelle - dans sa langue
! - l'officier allemand et lui demande son ordre
de réquisition. La tactique porte ses
fruits puisque le lieutenant et ses troupes
quittent Saint-Hadelin, sur lequel les avions
alliés larguent une bombe au cours de
la nuit… Nommé par l'Evêque
directeur intérimaire de l'abbé
de Fooz qui était devenu aumônier
militaire, l'abbé Jacobs conçoit
intelligemment que le meilleur moyen pour protéger
Saint-Hadelin est de relancer au plus vite les
cours. Il restaure au plus pressé les
bâtiments et réorganise au mieux
les classes. L'école peut rouvrir ses
portes avant la capitulation du 28 mai. Une
fois l'abbé de Fooz démobilisé,
l'abbé Jacobs part assumer des cours
à l'Ecole Normale de Theux, mais revient
au Collège après quinze mois,
en décembre 1941, pour remplacer définitivement
l'abbé de Fooz tombé malade. Homme
extrêmement adroit, le nouveau directeur
parvient à obtenir de l'occupant la réparation
des dégâts causés en mai
40 et en profite pour effacer les traces des
dommages provoqués par… la bombe
alliée. Il fera de même pour les
dommages collatéraux causés au
Collège par une bombe volante en 44.
Il obtient de son évêque l'aide
de cinq religieuses du couvent d'Elvaux, près
de Herve, qui lui permettent d'assurer la vie,
voire la survie, de l'internat dans cette période
de grande difficulté de ravitaillement.
On doit rappeler l'héroïsme de l'abbé
Jacobs, de l'économe, l'abbé George,
et d’un professeur, l’abbé
Lambrette, qui ont, au péril de leur
vie, sauvé de la déportation,
en les hébergeant dans l'internat du
Collège sous des noms d'emprunt, une
trentaine d'enfants juifs. Cet acte héroïque
leur a valu d'obtenir de l'Etat d'Israël
sa " reconnaissance éternelle "
et le titre de " justes parmi les nations
". Une plaque commémorative rappelle
cet acte de bravoure, dans le hall d'entrée
du Collège, mais aussi au Mémorial
du Yad Vashem, à Jérusalem. Le
Collège abrita aussi des juifs adultes
en fuite, des déserteurs allemands, des
maquisards, des aviateurs alliés.
Le Collège renfermait aussi une cachette
d'armes de la résistance et dissimulait
ses émetteurs radio. Les perquisitions
de la gestapo furent fréquentes, mais
ne permirent pas de lever le voile sur ces opérations
clandestines extrêmement risquées
menées ou cautionnées par un homme
au nom providentiel. Un détail ténu
témoigne toujours aujourd'hui de cet
héroïsme quasiment biblique dans
le bureau du directeur. Par ailleurs docteur
en droit civil, le directeur Jacobs déploie
son intelligence et sa sagacité pour
la défense d'élèves cités
devant le tribunal de la Werbestelle. Il plaidera
aussi avec succès le retour d'un instituteur
(Joseph Lepot) retenu comme prisonnier de guerre
en Allemagne. En février 43, deux officiers
allemands, dont un colonel, viennent réquisitionner
le Collège, destiné à devenir
un lazaret. L'histoire n'a pas retenu les arguments
de droit développés par l'abbé
Jacobs. Le fait est que les deux officiers repartent
et que le projet de l'occupant n'est pas mis
en oeuvre. Si l'abbé Jacobs a refusé
par deux fois d'héberger les troupes
allemandes, il accueille à bras ouverts
les libérateurs qui installent au Collège
d'octobre 44 à mars 45 le 42nd Regulating
Station, regroupant une quarantaine d'officiers
et une centaine de sous-officiers et soldats.
Leur générosité et les
facilités de ravitaillement que procure
cette présence américaine au Collège
sont évidemment d'un grand secours pour
l'établissement. Cette présence
sera même indirectement salvatrice. Le
24 mars 45, le Collège est à nouveau
réquisitionné. Le Commissariat
au Rapatriement entend y héberger les
prisonniers de guerre de retour d'Allemagne
qui doivent passer une semaine en " observation
et désinfection " avant de regagner
leur foyer. C'en serait fini pour des mois de
tout enseignement au Collège. Le directeur
trouve une autre solution : la caserne de Visé
héberge un maigre contingent américain.
L'abbé Jacobs se fait fort d'obtenir
l'échange : le Collège accueillera
les Américains et la caserne, les travailleurs
rapatriés. Les dés semblent pourtant
jetés : le Commissariat aux réfugiés
confirme que le Gouverneur de la Province a
signé la réquisition. L'abbé
Jacobs pense alors à son homonyme, le
général Fanton Jacobs, dont il
avait fait la connaissance au Collège.
Alors qu'il arpente, en quête d'une entrevue,
l'Etat-Major américain, il obtient, après
une foule d'intermédiaires, d'être
reçu par le Townmajor, le gouverneur
militaire. On ne sait pas les arguments développés
à cette occasion par l'abbé Jacobs,
mais il revient à Saint-Hadelin avec
la signature du Major Parkard confirmant que
la Caserne de Visé serait réservée
aux rapatriés et que le Collège
ne serait pas occupé. Une nouvelle fois,
le Collège vient d’être sauvé
en tant que centre d'enseignement par l’abbé
Jacobs qui nous prouve, voici soixante ans,
que la maîtrise des langues étrangères
constitue un atout considérable, parfois
vital. Au départ de l'abbé Jacobs,
en 1948, le Collège compte 132 élèves
dans les six années d'humanités
anciennes, 70 élèves dans les
six années d'humanités modernes
et 333 élèves dans les huit années
primaires, soit 535 élèves : 378
externes et 157 internes. Le Collège
a traversé avec héroïsme
l'épreuve de la guerre.
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1948: le huitième directeur, l’abbé
Martens
Le directorat très bref de l'abbé
Martens, ancien de Saint-Trond, qui, après
dix-huit mois, fut appelé à la cure
de Schulen, a été suivi de celui
de Monsieur l'abbé L. Falmagne, en 1950.
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1950:
le neuvième directeur, l’abbé
Falmagne
Le neuvième directeur reprend le chemin
des bâtisseurs et surmonte le bâtiment
central, rue Saint-Hadelin, d'un troisième
étage destiné à servir de
dortoir à l'internat, avec… eau courante
et chauffage ! Il adjoint également à
l'aile méridionale une annexe (aujourd'hui
les douches et les locaux situés au-dessus
du tunnel qui relie les deux cours) destinée
à accueillir les soeurs Ursulines. L'abbé
Falmagne lancera également de nombreuses
initiatives pour améliorer ou faire connaître
l'institution et son fonctionnement : l'Amicale
des Anciens Maîtres et Elèves, qui
publiera en 1955 le premier Union - le périodique
du Collège qui en est, au mois de juin
2006, à son 212e numéro -, les grandes
"conférences de documentation",
la fancy-fair, les réunions de parents,
…
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1954:
le dixième directeur, l’abbé
Thimister
S'ouvrent en 1954 les deux plus longs directorats
de Saint-Hadelin : ceux de l'abbé Thimister
et de M. Henri Swinnen : 21 ans et 20 ans au service
de Saint- Hadelin ! Le Collège compte alors
610 élèves: 380 externes et 230
internes, 351 en primaire et 259 dans le secondaire.
Les constructions reprennent: l'école primaire
est édifiée le long de la rue des
Déportés en 1960, le Casino est
acheté en 1962. Il accueillera l'Institut
Saint- Joseph qui vient de quitter Cheratte et
s'installera plus tard rue de la Croix- Rouge.
Les locaux du rez-de-chaussée serviront
ensuite à héberger une classe de
l'école primaire du Sacré-Coeur,
déjà à l'étroit ;
au rez-de-chaussée sera également
aménagée une piscine d'apprentissage
en 1976. Le directorat de l'abbé Thimister
verra également l'asphaltage des deux cours
de récréation, à la plus
grande joie des élèves, sempiternels
joueurs de football.
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1975:
le onzième directeur, le premier laïc,
Henri Swinnen
M. Swinnen devient en 1975, les vocations sacerdotales
étant plus rares, le premier directeur
laïc du Collège. Saint-Hadelin compte
alors 807 élèves dont 400 dans le
secondaire. Son directorat connaîtra plusieurs
réformes ou bouleversements fondamentaux
qui seront gérés avec sagesse: le
rénové et la mixité en 1979,
les grèves en 1990. Sans parler de mutations
plus locales qui mobiliseront toute son énergie:
la fusion de l'Ecole primaire avec l'école
paroissiale de Richelle en 1975, la fermeture
de l'internat en 1980, la création du Centre
d'Enseignement Secondaire Catholique et celle
du Degré d'Observation Autonome en 1983.
Ces modifications de structure apporteront au
Collège un sous-directeur, M. Joseph Fafchamps,
auquel succédera M. Michel Brüll,
et un directeur de D.O.A., M. Henri Lambrecht.
Ce triumvirat, véritable équipe
de direction, va guider le Collège, malgré
ces bouleversements de structures, dans le défi
le plus grand depuis son édification en
1881 : la rénovation générale
du bâtiment principal et du Casino, au sens
propre, de fond en comble. Le Collège se
doit d'être adapté aux normes modernes
de confort et surtout de sécurité.
La gageure était de taille, le défi
fut relevé, le résultat est là!
Lorsque Monsieur Swinnen, infatigable travailleur
dévoué à Saint-Hadelin, quitte
le Collège en 1995, 114 ans après
sa fondation, ce ne sont pas moins de 956 élèves,
qui suivent les cours dans le secondaire et 235
élèves dans l'enseignement primaire.
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