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  HISTOIRE DU COLLEGE SAINT-HADELIN (3)
 

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La rénovation des bâtiments de 1988 à 1990

Etape importante, sinon majeure, dans l'histoire, l'évolution et le développement du Collège, la rénovation des bâtiments font l'objet d'un article paru dans l’Union en mars 1990, relativement exhaustif, cosigné par les trois architectes du bureau Arch'en Ciel, Francis Creusen, Philippe Frère et Jean-Paul Laixhay, qui prirent la conduite du projet après le décès inopiné de Jacques Lejeune. Nous y puisons les éléments qui nous paraissent devoir figurer dans le présent mémorial.

Les rétroactes
Rappelons tout d'abord les principales étapes de l'extension du Collège depuis sa fondation.
1. C'est le 4 juin 1881 que Mgr Doutreloux inaugure les premiers locaux construits par M. l'abbé Demarteau.
2. En 1892, M. l'abbé Bovens, prolonge vers le nord, le 1er bâtiment (étude, dortoirs).
3. De 1901 à 1903, le même fait édifier la Chapelle.
4. En 1922, M. l'abbé Fortemps construit le bâtiment à l'angle des rues Saint-Hadelin et des Déportés.
5. En 1934, M. l'abbé Tielen inaugure l'aile ouest : salle des fêtes, réfectoire, cuisine.
6. En 1951, M. l'abbé Falmagne prolonge cette aile ouest : dortoirs et " béguinage ".
7. En 1960, M. l'abbé Thimister fait construire le bâtiment qui longe la rue des Déportés.
8. En 1962, le même abbé Thimister acquiert le Casino.

Les causes
Les bâtiments des origines ne répondaient plus aux normes de sécurité, ils étaient vétustes, leur isolation laissait à désirer et la hauteur des plafonds engendrait une grande consommation d'énergie. Les sanitaires étaient insuffisants, l'installation électrique, non réglementaire.
Au même moment arrivaient les premières élèves féminines tandis que l'internat fermait doucement ses portes.
Et le remboursement du prêt contracté pour payer la nouvelle école primaire de 1960 et le Casino arrivait à son terme. Le Collège retrouvait donc une capacité financière d'investissement. D'autant plus que la création du Fonds de Garantie des Bâtiments scolaires, alors national, permettait aux Pouvoirs Organisateurs de ne se voir appliquer qu'un taux d'1,25 % sur les sommes empruntées : une véritable aubaine !

L'objet de la rénovation
Il sera multiple, complexe et hardi, d'autant plus que la conduite des opérations aura à tenir compte du fonctionnement de l'école pendant toute la durée des travaux.
1. Au Casino : toiture en ardoises, couverture extérieure des murs en granit, nouvelles fenêtres, chauffage par ventilo-convecteurs et radiateurs.
2. Bâtiment de 1960 : cloisonnement de tout le 2e étage pour y créer douze classes " provisoires " ; nouvelle chaufferie au gaz pour tout le bâtiment, le Casino et même le bâtiment d'angle de 1922.
3. Aile de 1934 : reconditionnement du béguinage en salles de travail et de reprographie ; installation de douches collectives ; création de six locaux de cours et laboratoires de sciences ainsi que de trois locaux de préparation sous le grand réfectoire et de salles des professeurs, lesquelles seront portées au nombre de trois : deux locaux de vie communautaire et une salle à manger équipée.
4. Chantier majeur : l'intérieur des bâtiments du 19e siècle sera démoli des caves aux combles, à l'exception de l'escalier central ; l'extension de 1892 sera élargie. Au rez-de-chaussée seront aménagés le quartier administratif et le hall d'accueil, deux salles de réunion et une salle d'éducation physique avec vestiaires. Aux premier et deuxième étages, une trentaine de classes et de multiples petits locaux annexes ; mentionnons également la création bien utile d'un appartement pour la conciergerie, à l'angle méridional.
5. Les abords : devenue obsolète, la grande piscine extérieure sera comblée et transformée en pelouse ; une route asphaltée reliera les deux vastes cours de récréation : on aménagera l'entrée de la rue des Déportés et on installera trois nouveaux préaux.




L'exécution
De janvier à septembre 1988 : rénovation du Casino et de l'aile mériodionale; aménagement du 2e étage du bâtiment de 1960. De septembre 1988 à avril 1990 : rénovation complète des bâtiments du 19e siècle. Une bonne coordination entre les différents intervenants ainsi que des conditions météorologiques particulièrement favorables permirent de respecter les délais. Le directeur H. Swinnen, son adjoint M. Brüll, et l’économe F. Brandt consacrèrent à l’entreprise une énergie considérable.

Conclusion
Comme l'écrivent les architectes, le résultat obtenu se montre tout à fait à la hauteur des espérances et des efforts déployés. En effet, cette réalisation magnifique constitue bien le Collège de l'an 2000, plus performant que jamais, avec pourtant toujours cet esprit " Saint-Hadelin " que tous les anciens retrouveront avec plaisir et dont les futurs occupants bénéficieront longtemps encore.

1981-2006 : un quart de siècle, au fil des ans

Au cours des vingt-cinq dernières années, l'histoire du Collège fut marquée de plusieurs nouveautés importantes : changements de structure administrative, introduction de la mixité et de l'enseignement rénové, grands travaux de
rénovation des bâtiments, croissance considérable de la population du secondaire.
Le propos du présent chapitre est de retracer, année scolaire après année scolaire, l'évolution de notre maison dans les domaines que nous venons de citer.
Il ne nous a pas paru judicieux de les dissocier, tant les implications sont nombreuses, et évidents les liens de cause à effet.

Mixité, rénové, centenaire
Phénomène majeur, la mixité remonte, en fait à 1979. Constatant que de nombreuses jeunes filles quittaient Visé pour s'inscrire dans des sections qui n'existaient pas à l'Institut du Sacré-Coeur, mais bien à Saint-Hadelin, on décida de rendre mixtes ces sections au Collège : d'emblée, quinze filles s'inscrivirent, quatorze en 4e économique et une en latin-mathématiques, sur un total de 425 élèves.
Un autre événement conséquent remonte à la même date, c'est le passage à l'enseignement rénové, dont la caractéristique la plus spectaculaire était de supprimer en 1ère le choix entre "humanités latines" et "humanités modernes" : fini les neuf heures de latin par semaine pour une partie des élèves : ce sera deux heures pour tout le monde !
Quand le rénové arrivera, en 1982, au cycle supérieur, il mettra fin aux "sections" (latin-grec, latin-mathématiques, latin-sciences, scientifique A, scientifique B, économique) pour laisser la place à un système très complexe permettant aux élèves de combiner diverses "options" : latin, grec, deuxième et troisième langues, sciences à 5h ou 7h, mathématiques à 5h ou 7h, français 6h, sciences sociales, sciences économiques.

1980-1981 : Année du centenaire !
Dès le 1er septembre 1980 et jusqu'à la fin de l'année scolaire eurent lieu une série impressionnante de manifestations les plus diverses couronnées de succès, grâce surtout à la volonté et au dévouement inlassable du directeur Henri Swinnen. On en trouvera un récit détaillé dans l'ouvrage "Le Collège Saint-Hadelin, un jeune de cent ans".

1982-1983
Revenons un instant à l'introduction de la mixité : c'est le 1er septembre 1982 qu'un nouveau pas -et lequel !- est franchi par l'accueil des premières élèves féminines en 1ère; elles sont ... quatre ! Le secondaire totalise 450 élèves dont 32 filles.

1983-1984 : L'évêché, pouvoir organisateur unique - Restructuration majeure
L'année suivante, la gent féminine comptera onze filles en première et quarante et une dans les autres années, sur un total de 465 élèves.
Mais l'événement majeur de cette année 1983 sera sans conteste la restructuration de l'enseignement secondaire catholique visétois. Jusqu'alors, les trois écoles dépendaient de deux Pouvoirs Organisateurs différents : le Collège et l'Institut Saint-Joseph relevaient de l'Evêché, l'Institut du Sacré-Coeur, des OEuvres décanales de Visé. Ces dernières cèdent le secondaire du Sacré-Coeur à l'Evêché qui, de ce fait, devient le P.O. unique du nouveau CESC St-Hadelin.
Autre innovation, et peut-être pas la moindre, ce Pouvoir Organisateur unifié va modifier la division administrative entre établissements scolaires, pour rencontrer les objectifs de la Fédération de l'Enseignement Catholique qui prônait la création de Degrés d'Observation Autonomes (D.O.A.) regroupant les élèves de 1ère et 2e années.
Nous allons tenter de rendre les choses aussi claires que possible.
On part de quatre établissements, c'est-à-dire de quatre entités ayant chacune son numéro matricule, son directeur, son économe, son personnel, ses élèves, à savoir : l'Institut Saint-Joseph, l'Institut du Sacré-Coeur "technique et professionnel", l'Institut du Sacré-Coeur "général", le Collège Saint-Hadelin.
On aboutit à - un établissement regroupant les élèves des 2e et 3e degrés techniques et professionnels, tant de Saint-Joseph que du Sacré-Coeur : son directeur est M. André Gérardy;
- un établissement regroupant les élèves des 2e et 3e degrés du général, localisés au Sacré-Coeur et au Collège, ainsi qu'une (petite) partie des élèves de 1ère et 2e années du Collège : le directeur est M. Henri Swinnen;
- deux établissements (D.O.A.) regroupant presque tous les élèves de 1ère et 2e des trois implantations : un D.O.A. "technique" dirigé par M. Léon Brandt et un D.O.A. "général" dirigé par M. Guy Dusart.
Au risque de paraître trop familier, nous dirons qu'une chatte n'y retrouverait pas ses jeunes ! Heureusement, pour la clarté, dans un premier temps, les quatre directeurs resteront "maîtres chez eux", M. Gérardy à Saint-Joseph, MM. Brandt et Dusart au Sacré-Coeur, M. Swinnen au Collège.
N'empêche, pour la première fois de son histoire, le matricule "Collège Saint-Hadelin" ne comptabilisera plus tous les élèves de son implantation. Le 17 décembre 1983 décède M. Nicolas Pirard, surveillant de 1939 à 1964.




1984-1985
Dans la foulée de cette restructuration, la rentrée de 1984 voit le regroupement sur le site du Collège de tout le 3e degré du général, ce qui provoque l'arrivée supplémentaire de 72 jeunes filles du Sacré-Coeur… et de leurs professeurs : il faudra apprendre à vivre ensemble, le plus harmonieusement possible. C'est l'étape décisive et irréversible de la mixité timidement amorcée cinq ans auparavant.
Le secondaire du Collège compte 602 élèves, 438 garçons et 164 filles, et, déjà, 142 élèves en 1ère. Il est bon de signaler que, dans le même temps, la croissance de l'Institut du Sacré-Coeur, grâce au succès de ses filières techniques et professionnelles, va largement compenser le départ progressif de ses élèves de l'enseignement général. 1984, c'est aussi, en raison de l'insuffisance de son recrutement, la fermeture de l'implantation de Bassenge, qui dépendait de l'Institut du Sacré-Coeur; c'est aussi l'année où, à la tête de l'école primaire du Collège, M. René Pruppers, qui, en 1980, avait succédé à M. Théo Lacroix (? 1990), passe le relais à M. René Spronck.
Pour l'anecdote, signalons enfin que la présentation du périodique "Union" se distinguera désormais par une impression en tête-bêche, une partie réservée aux anciens et l’autre au "Collège actuel".
Le mois de mars verra se dérouler la troisième grande opération "missionnaire" en faveur de Nyangourou, sous l'impulsion de M. l'abbé van den Peereboom. En mai décède M. G. Geurten, instituteur de 1934 à 1968, et en décembre, M. l’abbé P. de Fooz, directeur de 1935 à 1941.

1985-1986 Fondation du Pouvoir Organisateur local
Sur les 602 élèves du 1er septembre 1985, 455 sont des garçons, 147, des filles. Mais l'année suivante, il y a 175 élèves en 1ère et 647 au total, dont 177 filles ! Cette année 1986 se signale dans le cours du temps par la création d'un Pouvoir Organisateur local : le P.O. du Centre d'Enseignement Secondaire Catholique Saint-Hadelin, composé de quatre prêtres et de cinq laïcs : MM. les abbés A. Beauduin, vicaire épiscopal, J. Mockels, doyen de Visé, président, V. Baguette et L. Wers, Mlle Henvaux, Mmes F. Bruyère-Douin et R. Debruche-Fanchamp, MM. M. Lehane et Th. Van Moffaert. C'est la fin des "Collèges épiscopaux", au sens premier du terme; on peut y voir un rapprochement du pouvoir et du lieu d'enseignement, mais aussi une attitude de confiance vis-à-vis des laïcs bien dans l'esprit du Concile Vatican II. Décès, en février de M. Frans Peeters, professeur de 1952 à 1975; en décembre 1986, de M. Oscar de Froidmont, professeur depuis 1959.

1986-1987
L'année scolaire 1986-1987 se signalera par deux événements dignes d’être mentionnés : le 15 mai, une émouvante cérémonie du Yad-Vashem, avec la pose d'une plaque commémorative dans le hall d'entrée, en hommage aux abbés Jacobs et George et au Collège tout entier pour le sauvetage de trente enfants juifs cachés à l'occupant nazi dans les murs de Saint-Hadelin; l'ordination sacerdotale, à Rolduc le 24 mai 1987, de notre ancien élève Vincent Goulmy, aujourd'hui prêtre du diocèse de Roermond.

1987-1988 La direction devient collégiale
A la rentrée du 1er septembre, le Collège accueille 643 élèves, 465 garçons et 178 filles. Pour l'anecdote, nous noterons que le Pouvoir Organisateur avait décidé que le Collège n'inscrirait plus de filles en 1ère; il revint sur cette décision pour l'année suivante. Le 31 août 1987, à l’initiative de M. Henri Swinnen, circulaient pour la première fois, des autobus des TEC sur la nouvelle ligne 73a reliant Slins à Visé en passant par Liers, Milmort, Hermée et Oupeye. La création de cette ligne aura un impact considérable sur le recrutement des écoles visétoises. Le 21 septembre, M. H. Swinnen perd son épouse, Annie Delheusy âgée de 48 ans. En janvier, décède M. l’abbéP. Castiaux, professeur de 1959 à 1973. En ce qui concerne la direction du Collège, l'année 1987-1988 sera tout sauf anodine. En effet, dès le 1er septembre nous arrive, à mi-temps, M. Henri Lambrecht, ancien élève, qui était officiellement directeur du 1er degré du Collège depuis 1984, mais consacrait tout son temps à l'Institut du Sacré-Coeur.
Pour la première fois dans son histoire, le secondaire du Collège aura… deux directeurs sur le terrain ! Petite révolution, mais grâce à la bonne intelligence des deux responsables, les conséquences seront positives pour le bien commun. Mais encore, en décembre de la même année apparaît le poste de sous-directeur, grâce à l'accroissement du nombre d'élèves. C'est le professeur de sciences économiques de la maison qui est désigné, à savoir M. Joseph Fafchamps, arrivant à point nommé au moment où le Collège va se lancer dans une vaste et … coûteuse opération de travaux immobiliers.
La direction du Collège Saint-Hadelin ne sera plus désormais l'affaire d'une seule personne, mais celle d'une équipe. Le "brave" M. Fafchamps va, sans désemparer, se trouver confronté à un lourd dossier, puisque, le 1er janvier 1988, débute la première phase des fameux travaux : celle qui concerne le Casino, l'aile de la salle des fêtes et la jonction entre les deux cours.
A la fin de cette année scolaire, on assiste encore à un fait réjouissant, à savoir, en juin 1988, l'ordination sacerdotale de Philippe Lejeune, ancien élève.




1988-1989 La rénovation immobilière va durer plus de deux ans
La rentrée de 1988 voit affluer 42 filles en 1ère, à côté de 150 garçons; pour un total de 676 élèves, les filles sont 214, soit quasi un tiers des effectifs. Durant l'année scolaire 1988-1990 et la suivante, en raison des travaux dans le bâtiment principal, tous les élèves seront regroupés dans les deux édifices longeant la rue des Déportés. Au début de janvier 1989, M. Joseph Fafchamps ayant souhaité reprendre ses cours d'économie, c'est M. Michel Brüll qui le remplace. Pendant une dizaine d'années, Michel Brüll fera preuve d'un grand dynamisme, comme nous l'évoquerons ailleurs dans cet ouvrage.
Quant aux travaux de la fin des années quatre-vingt, leur ampleur et leurs conséquences justifient pleinement le chapitre qui leur est consacré. Et parlant pour une fois de pédagogie, nous signalerons que c'est vers janvier 1989 qu'eut lieu, dans les locaux de l'abbaye de Val-Dieu, une journée pédagogique exceptionnelle animée par M. Jean-Marie De Ketele, professeur de pédagogie à l'Université Catholique de Louvain. Dix-sept ans plus tard, ses auditeurs du moment se souviennent encore de la nouveauté et de la pertinence de son message, fruit de savantes recherches, signe avant-coureur des réformes pédagogiques des premières années deux mille… Et dans le même registre, nous épinglerons les premiers échanges linguistiques avec les Sint-Lodewijkscollege de Bruges, Sint-Josephinstituut de Torhout, Gymnasium Waldstrasse de Hattingen.

1989-1990
635 élèves dans le secondaire, 383 garçons et 232 filles, 160 élèves en 1ère. Ce sera l'année "glorieuse", avec la fin des grands travaux et le moment, tout aussi attendu, de leur inauguration, programmée pour le 20 avril 1990.
Le jour même de l’inauguration avaient lieu à Bolland les funérailles de Gilbert Lesoinne, élève de 4e latin-grec au Collège, deuxième des cinq fils de M. et Mme G. Lesoinne, décédé le 17 dans des circonstances tragiques. La même
année décède MM. les abbés Th. Castro (1955-1971) et J. Jacobs, directeur de 1941 à 1948.

1990-1991
Quatre bons mois plus tard, il y aura 840 élèves dans le secondaire, soit un bond de 205 unités, grâce à une progression spectaculaire en 1ère où l'on trouve 210 "nouveaux" collégiens, au retour des élèves des options sciences sociales et sciences économiques qui avaient été hébergés dans les locaux du Sacré-Coeur en raison des travaux, ainsi qu'au regroupement à Saint-Hadelin du 2e degré général, dont une partie se trouvait toujours au Sacré-Coeur.

1991-1992 Changements à la tête du doyenné, du P.O. et de l'Institut - Départ de M. l’abbé van den Peereboom
Statu quo dans les chiffres en septembre 1991, avec 844 "disciples" de Saint-Hadelin. Outre le départ à la retraite de M. René Spronck, chef d'école à l'Institut, remplacé par M. Pierre Nihon, on assiste à l'au-revoir d'un grand bienfaiteur du Collège, qu'il a marqué de son empreinte indélébile, M. l'abbé Etienne van den Peereboom, appelé par Mgr Houssiaux à succéder à M. l'abbé Mockels à la tête du doyenné de Visé : quelle perte pour Saint-Hadelin, quelle aubaine pour Saint-Martin ! L'abbé Mockels, président du Pouvoir Organisateur local depuis la fondation de celui-ci en 1986, était décédé au cours de la nuit pascale de 1991; et si " notre " Etienne accepta de le remplacer dans la charge décanale, c'est M. l'abbé Gaspard Daemen qui fut désigné à la présidence du Pouvoir Organisateur.

1992-1993
En septembre 1992, nouveau progrès impressionnant : 889 élèves, dont 242 en 1ère !

1993-1994 Décès du dernier prêtre résident, M. l’abbé Gaillard
948 élèves, 240 en 1ère (numerus clausus !).
Le 7 mai 1994 disparaît le dernier prêtre résidant au Collège, Monsieur l'abbé Jean Gaillard, arrivé à Saint-Hadelin vingt ans plus tôt, bienfaiteur du Collège. Pour la première fois depuis sa fondation, qui remonte à plus de 122 ans, Saint-Hadelin n'est plus habité par un seul prêtre. C'est une page importante qui se tourne.

1994-1995 G. Lesoinne succède à H. Lambrecht, puis à H. Swinnen
1994 sera marquée par le départ à la pré-retraite de M. Henri Lambrecht, directeur du D.O.A. Saint-Hadelin. Après de bons et loyaux services empreints de sagacité, de verve et de bonhomie, il cède le relais à M. Gilbert Lesoinne, professeur de latin et de grec à Saint-Hadelin depuis ses débuts dans la carrière, vingt-cinq ans auparavant, marié à Anne-Marie Faoro, institutrice de 1ère année à l'Institut du Sacré-Coeur.
Gilbert Lesoinne allait donc devoir partager son temps entre le Collège et le Sacré-Coeur, comme le faisait son prédécesseur Henri Lambrecht. Il ne le fit que peu de temps, car le 15 novembre 1994, il était désigné pour succéder en septembre 1995 à Henri Swinnen à la tête du Collège ; simultanément, le Pouvoir Organisateur désignait Mme Paulette Petit-Schynts à la direction du D.O.A. et lui demandait de gérer sans délai le 1er degré du Sacré-Coeur.
En septembre 1994, le secondaire compte 956 élèves, le C.E.S., 2186.
Le 17 mai 1995, grande joie pour M. Swinnen qui accueille M. Charles Ferdinand Nothomb, président de la Chambre, venu parler de nos institutions politiques aux élèves de 6e, du Collège, du Sacré-Coeur et de Saint-Joseph.

Gilbert Lesoinne
Paulette Petit


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